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Umiko Nakashima || La bonté des dieux

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Umiko Nakashima
Umiko Nakashima
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Carnet des dieux
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J'épouse les dragons malheureux ♥

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MessageSujet: Umiko Nakashima || La bonté des dieux Umiko Nakashima || La bonté des dieux  EmptyDim 16 Nov - 19:18



Umiko Nakashima



Histoire


Souvenirs d’un passé sanglant

Je me rappelle, il y a longtemps… Du sang de jeunes enfants entre les crocs d’un dragon furieux. Le liquide rouge coulait de la gueule de la créature, souillant son pelage d’un blanc pourtant si pur… Avec rage, il emmenait de force des âmes innocentes vers le monde des morts. Peur, colère, tristesse, désespoir, haine… Tant d’émotions néfastes se dégageaient des pensées des Hommes. Ils détestaient le dragon d’Enoshima, et voulaient qu’il meure pour les enfants qu’il avait volés à leurs parents. Je compatissais pour ces pauvres mortels. Ils avaient tellement soufferts, avaient tellement pleuré pour les jeunes âmes défuntes… Je ne pouvais supporter de telles souffrances. J’aurais bien pu tuer ce dragon pour libérer les humains de leurs craintes, pourtant, je ne pouvais m’y résoudre. Après tout, je suis une déesse bienfaitrice. Comment pourrais-je faire du mal à autrui ? Et ce dragon, ce si beau dragon aux écailles opalines, pourquoi était-il si en colère ? Pourquoi haïssait-il tant les Hommes ? Pourquoi, à chaque fois que je le regardais, je ne pouvais simplement pas le détester pour les atrocités qu’il avait commises ? Pauvre jeune déesse que j’étais, je ne savais que faire… Je voulais que les enfants humains cessent de mourir, mais je ne voulais pas blesser le dragon. Pour une certaine raison, je pense que je n’aurai jamais pu lui faire du mal.

Alors qu’un jour le dragon restait dans sa grotte dans les profondeurs de la mer, je me suis approchée, déterminée à lui parler et à en finir avec ses actes malfaisants. Mais au moment où je le vis dans son antre, je fus retenue dans mon élan. Le dragon d’Enoshima, la créature qui terrorisait les Hommes et qui avait enlevé la vie à tant d’enfants, avait l’air malheureux, triste et seul. Son regard d’un vert brillant me donna envie de pleurer. Non parce que j’avais peur, mais parce que je voyais en lui une telle douleur qu’il me semblât que mon cœur se fendait en deux. Emue, j’ai décidé de le pardonner pour ses fautes. Ce dragon avait tué et répandu le sang d’innocents… Pourtant, je n’arrivais pas à lui en vouloir. Je voulais simplement qu’il ne soit plus malheureux, qu’il arrête de faire de mauvaises choses, et qu’il finisse par trouver le bonheur. C’est pour cette raison qu’après avoir ravalé mes larmes, je lui ai souri…

« Je vois en vos yeux tant de beauté, dragon d’Enoshima… »

***
Rencontre de deux êtres liés

Ainsi commencèrent mes visites chez le sanguinaire dragon… Je me souviens, les premiers jours où je me rendais chez lui, quel odieux hôte il faisait ! Il grondait de colère, me menaçait de ses crocs acérés, et n’adressait aucun respect pour la déesse que j’étais. Farouchement, il restait hostile à mon égard. Pourtant, il ne m’a jamais fait de mal, et inlassablement, je me rendais chaque matin à sa demeure, sourire éternellement aux lèvres.
Des jours passèrent, et peu à peu lassé de me menacer, le dragon d’Enoshima s’habitua progressivement à ma présence. Au début, il ne me disait rien. Seule moi parlais. Je ne pourrai vous dire quels étaient les sujets que j’entretenais. Il n’empêche qu’un jour, je ne sais exactement pour quelle raison, je lui demandai :

« Ne vous sentez point seul dans cette caverne ? Je vois tant de solitude en vous, mon ami… Ne voulez-vous point devenir mon familier, dragon d’Enoshima ? Je pourrai vous guérir de cette solitude et de cette tristesse qui vous accablent. Vous pourriez m’aider à protéger l’Empereur qui guide le Japon et à réaliser les requêtes de mes fidèles… De plus, en tant que l’une des sept Divinités du Bonheur, je serai en mesure de faire en sorte que vous puissiez être heureux si vous acceptiez de me servir…»

Habituée à son silence, je ne m’étais guère attendue à ce qu’il me réponde. Je me rappelle pourtant très bien du regard qu’il me lança à ce moment-là, si impassible et indéchiffrable… Je ne saurai dire s’il éprouvait de la colère, de la fierté, de la tristesse ou du dégoût. Malgré tout, pour la première fois depuis que je le visitais, je l’entendis me répondre de sa voix étonnement jeune et froide :

« Je ne veux point de votre pitié, déesse Benzaiten. Ne me faites pas cette proposition en espérant seulement me rendre le bonheur… »

***
Prières des dieux

Pitié. Etait-ce réellement cela que je ressentais pour le dragon d’Enoshima ? De la pitié ? Il est vrai, c’est l’immense tristesse que j’ai vu en lui qui m’a donné envie de l’aider à trouver le bonheur. Je ne supportais pas de le voir malheureux, mais était-ce réellement de la pitié ? Je me le demande… Dans tous les cas, il avait raison ; je lui faisais cette proposition en espérant seulement lui rendre le bonheur. Mais ce refus prononcé si froidement m’avait surprise. Le dragon d’Enoshima ne voulait-il donc pas être heureux ? Je ne comprenais pas. Cela me rendait aussi de plus en plus curieuse. Je voulais mieux connaître le dragon, pouvoir le comprendre, finir par l’apprivoiser… Mais on n’apprivoise pas un dragon. Ils sont beaucoup trop indépendants et sauvages pour cela, du moins, je le pensais.

A partir de ce jour, le dragon commença peu à peu à répondre à mes questions. J’en apprenais ainsi d’avantage sur lui à chacune de mes visites. Malgré tout, il ne me révéla rien sur son passé. Il ne m’en parla jamais. Même son nom me fut inconnu pendant une longue période. Néanmoins, je connaissais maintenant un peu plus son caractère. Parfois, je lui parlais des enfants qu’il avait emportés dans les vagues. Il disait toujours que le châtiment qu’il infligeait aux humains était mérité. Pourtant, j’étais certaine de voir dans ses yeux une lueur de culpabilité et de regret… Les remords poursuivaient le dragon d’Enoshima…

Etrangement, je pense que je m’attachai. Je découvrais en cette bête dite sanguinaire de la gentillesse, de l’attention, et une certaine maladresse. Malgré son attitude parfois détestable, je savais désormais que le dragon d’Enoshima était loin d’être mauvais. Je restais de plus en plus longtemps avec lui. Il fallait dire que j’appréciais énormément sa compagnie. La douceur enfouie du dragon m’avait attachée à lui. J’avais hâte d’aller le rencontrer chaque jour, de pouvoir observer ses écailles nacrées et ses si beaux yeux vert océan. Je ne comprenais pas comment une si belle créature pouvait avoir une âme aussi assombrie par la haine. Il ne méritait pas cela…

***
Le nom du dragon

Je ne sais exactement après combien de temps le dragon d’Enoshima m’apprit enfin son nom. Après tout, il s’agit d’un détail insignifiant. Le plus important est qu’il me le révéla, qu’il le siffla doucement du bout de sa langue, dans un murmure de dégoût. Moi qui m’étais habituée à l’appeler Dragon d’Enoshima, je sus ainsi que son véritable nom était Kuro. « Etrange nom… » m’étais-je dit alors. Pourquoi donc un dragon blanc s’appelait-il noir ? Etait-ce pour salir ses écailles ? Au fond de moi, j'étais perplexe… Un tel nom n'aurait jamais dû appartenir à une créature telle que lui.

« Et si je te permettais de changer de nom, dragon d’Enoshima… Accepterais-tu enfin d’être mon familier ? »

Ma demande fut irréfléchie. Une telle spontanéité m’avait moi-même surprise. Pourtant, je fixais ses yeux verts avec insistance, priant intérieurement un autre dieu pour qu’il accepte ma demande. Mon éternel sourire s’était effacé, laissant place à une mine grave et profonde. Une étrange émotion s’emparait de moi, solennelle et pleine d’espoir. Au fond de moi, j’exigeais qu’il soit mon familier, car j’avais réalisé que j’aimais le dragon d’Enoshima et que je voulais le voir à mes côtés. Pour une fois dans ma vie de déesse, j’étais devenue égoïste…

***
Promesse d’une divinité

« Du pacte qui nous allons sceller, il ne te restera plus rien. Je prends ton nom et ton passé, et t’offre un présent et un futur. Oublie Kuro. Oublie la haine, la tristesse et la culpabilité. Je réduis en poussière ces souvenirs de ton histoire. Désormais, Kuro n’est plus. A la place se tient devant moi une âme nouvelle, et son nom est Haku. Haku est neuf, Haku vient de naître, Haku est mon serviteur dévoué. En t’offrant l’oubli du passé, tu me devras la reconnaissance éternelle. Tu ne pourras me désobéir, même si ta volonté le désir. Enchaîné à ma supériorité divine, tu seras mon humble familier. J’ordonnerai et tu obéiras. Tu obéiras car j’ordonnai. Pour l’éternité, tu resteras à mes côtés, fidèle ombre à mon aura céleste. Mais n’aies crainte pourtant, mon heureux serviteur, car je t’aimerai autant que tu m’aimeras, tel est notre contrat… »

***
L'île d'Enoshima

Ce fut donc ce jour-là que Kuro devint Haku, que le noir devint blanc. J’ai mis dans notre engagement de familier à maître toute la bonté et l’affection que j’avais à son égard, mais aussi mon égoïsme. Pour l’éternité, tu resteras à mes côtés. Je l’avais enchaîné à moi comme un prisonnier condamné à jamais. Mais il avait tout de même accepté le contrat, et désormais, Haku était mon serviteur. Bien que parfois toujours un peu désagréable, il me montrait une très grande attention. J’en étais touchée, et en même temps, j’avais parfois l’impression de trop me reposer sur lui. Il faut dire qu’après notre contrat, je me montrais plus radieuse. La présence d’Haku à mes côtés me rendait heureuse. Pour lui, c’était un nouveau départ, le début d'une nouvelle histoire. Mais ça l’était tout autant pour moi.

Pour fêter notre nouvel accord, j’ai fait jaillir de la mer l’île d’Enoshima. Ce fut sans doute mon trop grand enthousiasme qui me fit accomplir un tel acte. Mon bonheur était si grand suite à notre contrat que je me suis sans doute emportée. La terre surgit de l’eau, inspirant à grand coup l’air pur qu’il effleurait pour la première fois… L’île d’Enoshima naissait, comme l’éclosion d’un nénuphar sur la surface plane d’un étang. Les Hommes ont par la suite construit à cet endroit un temple qui m’était dédié. On vénérait là-bas la déesse Benzaiten, celle qui avait réussi à arrêter les massacres d’un dragon sanguinaire. J’ai donc décidé de vivre dans ce lieu avec Haku. Les humains m’aimaient et priaient pour que je continue de les protéger. De plus, pour eux Haku n’était plus un monstre malfaisant… La haine qu’ils lui vouaient avait disparue, ne demeurant qu’un lointain et vague souvenir. Les années ont passé, puis les siècles, peu à peu, la Légende du dragon d'Enoshima a été quelque peu oublié et a pris certaines variantes au fil des générations. Les humains disaient ainsi que j’avais demandé Haku en mariage pour qu’il arrête son carnage… Une version qui m’inspire toujours le sourire ! Je n’ai jamais épousé Haku, bien qu’il soit la personne à qui je tiens le plus au monde…

Notre vie se fit paisible sur l’île d’Enoshima. Tout était simple. Les Hommes venaient au temple pour me prier, en échange je les protégeais de ma bienveillance divine et réalisais certaines de leurs requêtes. Haku m’aidait dans ma tâche de déesse. Nous protégions aussi l’Empereur, et quand celui-ci ne fut plus, nous défendions son successeur, celui qui guidait le Japon pour le mener dans une voie glorieuse et honnête. Les vénérations des humains me donnèrent de nombreux pouvoirs. Je fus déesse des arts, du savoir, de l’éloquence, de la prospérité, de la longévité, de la sagesse et de la beauté. Je fus une divinité puissante et respectée. Toutefois, je restais modeste face à toute ma gloire. Et pourtant… Je ne sais réellement ce qu’il s’est passé…

***
Promesse brisée

Les Hommes venaient de moins en moins au temple. Ils se détournaient de moi et des autres dieux. Je ne saurai expliquer un tel abandon. Je voyais mes anciens fidèles s’en aller loin de la foi et des croyances. A la place, ils vénéraient un autre dieu qui s’appelait science. Lentement, je m’affaiblissais. Je perdais les pouvoirs qui faisaient de moi une déesse. Haku était de nouveau en colère contre les Hommes. Ils leur en voulaient de m’abandonner ainsi. Pourtant, je lui demandais de ne pas les haïr. Les humains font des erreurs, c’est dans leur nature. Une fois qu’ils se retourneront à nouveau vers nous, les dieux, ils se rendront compte de leur faute, et je pourrai les pardonner. J’aime les humains. Ils ont une vie éphémère, mais ils peuvent accomplir et ressentir tant de choses pendant cette si courte existence… Cela me rend admirative. Lorsque mon état commença à être critique et que je dus prendre forme humaine, j’étais presque ravie. Vivre parmi les Hommes, cela me paraissait si excitant… Toutefois, je regrettai tout de même de quitter l’île d’Enoshima et de devoir abandonner Haku pendant un certain temps. Haku ne pouvait vieillir et naître lorsqu’il prenait un corps d’Homme. Je ne pourrai le retrouver que lorsque mon corps d’humaine deviendrait plus vieux et âgé. Pendant ce temps, Haku veillait sur moi, à distance, ou personne ne pourrait le voir… Il restait à mes côtés, ombre fidèle à mon aura céleste.

Je naquis ainsi dans le monde des humains sous l’apparence d’une petite fille qu’ils nommèrent Umiko. J’avais décidé de vivre toute la vie d’un Homme normal. Je voulais savoir ce qu’était l’enfance, le fait de grandir, puis finalement de vieillir. Pour moi, c’était une occasion de mieux comprendre les humains. J’allai d’abord pendant un certain temps dans un orphelinat avant d’être accueillie par la famille Nakashima, un homme et une femme désespérés de ne pas avoir d’enfants. Être élevé par eux fut une expérience intéressante… J’ai appris tant de choses grâce à eux, et il faut dire que je me suis très attachée à ces humains. Je les appelle « maman » et « papa », tout cela avec un naturel qui me déconcerte. Plus je vivais parmi les Hommes, plus je les appréciais. J’ai appris à vivre comme eux, à rire comme eux, et même à parler comme eux. Oh oui, j’aime les Hommes, même s’ils ont trahis les dieux…

Lorsque mon corps d’humaine eut 10 ans et que j’allai pour la première fois au collège, je revis enfin Haku. Il était venu, discret parmi la foule des élèves et prétendait avoir 13 ans alors que son corps en avait 15. C’est à ce moment que je me suis rendu compte à quel point il m’avait manqué pendant cette longue décennie. Et pourtant, une décennie, cela me paraissait si court autrefois dans ma vie d’éternité… Ces retrouvailles m’ont fait pleurer comme jamais auparavant. J’avais peur qu’Haku m’en veuille de l’avoir abandonné pendant si longtemps. De loin, j’essayais de ne pas me jeter dans ses bras pour lui demander de me pardonner. Après tout, nous n’étions pas censé nous être déjà rencontrer…

Nous étions à Edge, Haku m’a ensuite montré la Nouvelle Olympe… Encore une fois, c’était un nouveau départ, le début d’une nouvelle histoire…
Coucou ! Moi c’est Umiko, votre fondatrice bien-aimée ! Alors, en vrai, je m’appelle Emily. Avec un Y s’il vous plaît ! J’y tiens ! èwé Mon âge ? Voyons ne soyez pas indiscrets ! On ne demande pas son âge à une dam… *atchoum15ans* Ouais je suis une toute petite fondatrice. Dans tous les sens du terme d’ailleurs… TwT Mais faites gaffe ! C’est pas parce que je suis petite que je n’ai pas d’autorité, hein ! èwé Je peux vous kicker sur la CB quand je veux ! D’abord ! 8D *tousse* Bref. Voilà, voilà ~

Umiko Nakashima

Nom : Nakashima.
Prénom(s) : Umiko.
Âge : 13 ans (en apparence).
Groupe : Dieux.
Divinité/Créature : Benzaiten/Benten. Déesse du savoir, de l'art et de la beauté, de l'éloquence, de la musique, de la littérature, des arts et des sciences, de la vertu et de la sagesse, de la prospérité et de la longévité. VOILA !
Pouvoir : Rendre les personnes plus heureux, sensibles, et sages.
Profession : Collégienne.
Avatar : Chihiro Ogino, du Voyage de Chihiro.


Caractère et Physique


Bonté divine

« Votre idéalisme vous perdra, Benten-sama... » m’a un jour dit Haku. Peut-être qu’il a raison, je suis une déesse idéaliste. Mais je me demande toujours s’il s’agit réellement d’une mauvaise chose… Pour moi, le monde est beau déjà tel qu’il est. Certes, il y a des injustices, des personnes malheureuses qui n’ont pas été gâtés par la vie. Cela m’attriste moi-même lorsque je vois la détresse des gens. Je compatis aux souffrances que peuvent endurer certaines personnes. Malgré tout, je sais qu’il suffit de croire au futur pour donner de l’espoir aux malheureux. Pour moi, peu importe le malheur qu’il m’arrive aujourd’hui, le futur sera toujours meilleur. C’est ce qu’on appelle l’optimisme. Une déesse optimiste, voilà ce que je suis. L’optimisme, c’est ce qui fait vivre, ce qui donne l’envie aux personnes les plus démunies de se battre pour trouver le bonheur. Et le bonheur, parlons-en ! Il s’agit d’un domaine dans lequel je suis experte puisque je suis l’une des sept divinités du Bonheur après tout. Pour ma part, le bonheur s’exprime essentiellement par les arts comme la musique ou le théâtre par exemple. Néanmoins, j’aime voir les sourires sur les visages des humains, entendre leurs éclats de rire, ou encore partager avec eux leur joie… Cela me rend moi-même heureuse. Oui, à mes yeux, le monde est beau… Seulement, tout le monde ne veut pas voir cette beauté.

Pourtant, je reconnais que je suis quelque peu naïve. A vrai dire, je ne me méfie pas assez. J’ai eu énormément d’ennuis à cause de cela. Par le passé, Haku me protégeais de ma trop grande naïveté. Il me disait lorsque je devais faire plus attention. Malgré tout, il m’arrivait bien souvent d’être tout de même berner. En réalité, j’ai beaucoup de difficulté à concevoir le mal. Pour moi, tous les êtres du monde possèdent du bon en eux. Après tout, n’ai-je pas changé le dragon d’Enoshima, le monstre qu’on disait sans pitié, en un familier attentionné et aimable ? Pour cette raison, j’accorde parfois beaucoup trop vite ma confiance aux autres. De même que je ne déteste personne. Le sentiment de haine envers quelqu’un ne m’a presque jamais effleuré l’esprit. Lorsque je vois la malveillance d’une personne, je m’attriste. Je compatis pour cette âme souillée. Mais la haine n’a pour moi aucun sens. Celle-ci n’apporte à mes yeux que douleur, peine et regrets. Aussi, je pardonne avec une grande facilité. Une personne aura beau avoir fait les pires crimes du monde, mon pardon lui sera toujours accordé s’il fait des excuses sincères. Certains considèrent que je suis d’une trop grande gentillesse. Ils ont peut-être raison, mais je ne changerai pas mon caractère.

Je suis aussi une personne d’une grande sensibilité, en particulier dans les domaines des arts. J’arrive facilement à ressentir les attentions des artistes dans leurs œuvres. Créative, je possède aussi beaucoup d’imagination. Il s’agit de l’une des qualités dont je suis le plus fière. De même que j’aime aider poètes à trouver l’inspiration. A vrai dire, la chose que je chérie le plus est la beauté. J’apprécie tout ce qui est beau, fait avec le cœur, et pleins de sentiments. Je sais distinguer les vraies œuvres d’art et le talent. A vrai dire, j’apprécie aussi les humains pour cela, leur créativité et leur sensibilité. Un esprit peu inventer tant de choses… J’ai toujours trouvé cela incroyable.

Intelligente et sage, je suis aussi très curieuse. Après tout, c’est la moindre des choses pour une déesse du savoir. En tant qu’humaine, je suis perçue par mes professeurs comme une jeune fille très douée promise à un grand avenir. Je m’intéresse à beaucoup de domaines, et j’en apprends ainsi chaque jour sur le monde qui m’entoure. Depuis que je vis parmi les Hommes, je découvre tellement de choses… Et je comprends presque pourquoi ils sont tellement attachés à ce qu’ils appellent la science. Leurs règles résolvent des tas de mystères. Mais pas tous. Après tout, aucun humain n’a résolu l’énigme de la vie après la mort… Toutefois, mon intelligence met aussi en place une certaine barrière entre moi et mes camarades de classe. De plus, mon aura divine n’améliore pas les choses. Cela m’attriste de le dire, mais je ne compte pas tellement de véritables amis dans mon école. Enfin, cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’amis. J’en ai beaucoup, en réalité. A vrai dire, je possède un certain charisme, ce qui est tout à fait naturel puisque je suis aussi déesse de l’éloquence. Les gens m’écoutent lorsque je parle, on apprécie ma compagnie, bien que certains puissent trouver mon éternel optimisme agaçant. Néanmoins, je n’ai pas ce qu’on peut appeler un confident, quelqu’un qui puisse écouter et comprendre ce que je ressens. Je n’ai pas ce genre d’amis. Seul Haku a réussi à remplir cette fonction pour le moment. Néanmoins, je ne vais pas m’en plaindre. Pour l’instant, mon familier comme seul confident est amplement suffisant.

Je dois avouer que je suis aussi rêveuse, souvent perdue dans mes pensées. Ils m’arrivent de ne plus faire attention au monde qui m’entoure pendant quelques instants, à tel point qu’au moment où je reviens à la réalité, je ne sais plus ce que j’étais en train de faire. J’ai, comme dirait certains, « la tête dans les nuages ».

***
Divine beauté

J’aime beaucoup mon corps d’humaine. Certes, il est chétif et fragile, et il se blesse si facilement… Néanmoins, j'ai l'impression que ce nouveau corps me donne une nouvelle sensibilité. Je comprends un peu mieux la douleur physique que peuvent éprouver les Hommes. Autrefois, en tant que déesse, je pense que je ne m’en serai jamais rendu compte. Ce fut une sensation vraiment étrange la première fois que je suis tombée malade… La migraine, la faiblesse et la fièvre, tant de choses qui m’étaient inconnues jusqu’alors… Enfin… Parlons plutôt de l’apparence de ce corps. En tant qu’humaine, je suis encore une enfant. Je suis une jeune fille petite et menue, même pour mon âge. Mon visage est encore un peu rond, mes yeux sont noirs, et j’ai un petit nez légèrement en trompette. Mes cheveux ne sont pas aussi soyeux que ceux de ma forme divine. Ils sont bruns, tout de même assez longs, sans cesse en queue de cheval. A vrai dire, je n’aime pas avoir mes cheveux dans le visage. Pour conclure, mon allure est tout de même banale. Je ne suis guère impressionnante. Il n’y a aucun doute là-dessus, ma forme divine est beaucoup plus belle et majestueuse. Pourtant, je me suis attachée à ma forme humaine. A vrai dire, j’aime le voir changer : lorsqu’il est énergisé par la santé, qu’il grandit, ou encore lorsque mon habituelle queue de cheval devient plus longue car mes cheveux poussent sans cesse. Une chose que je ne pouvais pas observer sur moi en tant que déesse. Quant à ma forme divine, elle est totalement différente de mon corps d’humaine. Une longue chevelure noire et soyeuse, des doigts fins et délicats, un visage lisse aux traits doux, une silhouette aérienne aux courbes féminines. Mon magnifique kimono se comporte comme une rivière : il coule le long de mon corps, suivant le cours de mes mouvements. Il ne faut pas qu’avant tout je suis une déesse fluviale… Eternellement, mon biwa m’accompagne. Cet instrument fait partie de ma nature. J’y joue sans cesse, et si je devais m’en séparer, je pense que j’aurai une étrange sensation de vide. Sous ma forme humaine, je me suis habituée à ne plus l’avoir à mes côtés. Néanmoins, parfois je gratte des cordes imaginaires dans l’air presque sans m’en rendre compte. Une manie que certaines personnes peuvent trouver étrange. Toutefois, sous mes deux formes résident un détail qui jamais ne se sépare de moi. Mon sourire, éternelle signe de ma bienveillance que je ressens pour le monde, de mon optimisme face au futur incertain.


Dernière édition par Umiko Nakashima le Lun 29 Déc - 17:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Umiko Nakashima || La bonté des dieux Umiko Nakashima || La bonté des dieux  EmptyDim 14 Déc - 23:34

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